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9 février 2009 à 00:00

Mot du Président N°45

Nous vous avions promis de développer sur le second fait qui nous avait interpellé, celui de la suspension, à titre conservatoire, d’un membre élu du Comité Directeur. Fidèle à nos habitudes nous tenons parole.
Nous commencerons par un « dolo » de chez nous qui, à notre avis, résume bien la situation : « coté barriê a bas, à la béf a ka jambé ». Nous dirons tout de suite qu’il a été plus facile de sanctionner Monsieur POPO, il y a un an, cette fois ci Monsieur ABDELKADER, que de, seulement se prononcer sur le cas du Vice Président qui, en moins de quatre ans, a provoqué des incidents graves lors de matchs disputés par son équipe. Pourtant ces incidents ont fait l’objet de rapports d’arbitres, de convocations devant la commission régionale de discipline. Ces convocations ont été traitées par l’auteur des faits, avec le mépris que nous lui connaissons. Quand vous vous souvenez de cela, vous êtes quelque peu surpris de trouver ce personnage présidant avec aisance la Commission Régionale d’appel.
Peut-on s’en prendre au Vice Président ? Il profite tout simplement de la situation. Il n’agirait pas ainsi si la Ligue avait des Dirigeants responsables à sa tête. A moins qu’il soit couvert par une immunité secrète. En effet, elle ne peut être que secrète, car à ce jour nous n’avons pas trouvé le texte qui exonère quelque soit le membre licencié, de répondre de ses actes. Evidemment, notre vice Président profite du système. Il a évalué les capacités des uns et des autres. Il sait, comme nous tous, que notre cher Président est inconsistant. Il sait très bien que le Président le craint car, rien ne se fait sans lui. Il sait en outre que beaucoup de membres du Comité Directeur sont en place par défaut, le Président et le Secrétaire Général en tête.
Notre Vice Président a trouvé à son Président une qualité. Il paraît qu’il le considère comme le champion de la découverte, à la demande, de sponsors. Toutefois jusqu’à ce jour, cette qualité n’a toujours pas permis au football guyanais de voir, une, apparaître un programme pour ses sélections, et deux, un nouvel essor pour ses compétitions. Evidemment, il est plus facile de trouver un généreux donateur pour un petit déjeuner créole. Peut être, est-ce là, toute la mesure de la Politique de notre Ligue.
Le Comité Directeur de notre Ligue est toujours muet sur le comportement des joueurs de la sélection de la Guyane lors de la dernière coupe des DOM TOM en France. Dans son désir de sévir, il avait là une belle occasion de sanctionner des faits qui auraient mérité la radiation. Mais tout le monde est bien conscient que ces sanctions auraient été en quelque part injustes, tant on avait bricolé, tant nos Dirigeants de Ligue avaient pris cette compétition par dessus la jambe. La deuxième raison de l’absence de réaction, est sûrement à trouver dans le manque de courage de ceux qui nous dirigent en prenant le temps de faire le moins de vagues possibles, et dans la médiocrité.
En général, ceux qui sollicitent des postes à responsabilité au dessus de leurs moyens et, qui n’ont qu’une ligne, éviter de mécontenter, ne sont pas à leur place. Demain nous ne saurons dire, que nos dirigeants actuels ont fait partie de la génération dont fait référence Nelson MANDELA en disant un jour « Il y a des générations qui peuvent être grandes ».

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