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14 avril 2009 à 23:28

Mot du Président n° 52

La Coupe de Guyane est une des compétitions majeures de la saison. Nous en sommes au stade des quarts de finales. Quand nous voyons la désinvolture avec laquelle se déroule ce tour, nous nous demandons si le Conseil Régional qui patronne cette compétition est satisfait  de son organisation.

 

Il y a quelques mois de cela, nous avons appris qu’un vice Président de la Ligue se plaignait de la nouvelle configuration du championnat de Promotion d’honneur. Il pensait parait-il, que le nombre de matchs qui y sont disputés était trop restreint. Nous avons l’habitude de porter un jugement si nous pouvons l’étayer d’arguments sérieux et de faits. A ce stade de la compétition, nous trouvons trois équipes de PH sur huit encore en course. Nous avons même l’assurance d’avoir au moins une équipe de PH en demi finale.

 

Tous ces arguments devraient provoquer chez nos dirigeants un peu plus d’attention dans l’organisation de la compétition. Nous n’en n’avons pas eu l’impression. D’une part le calendrier de ces quarts de finales est apparu fort tardivement. Puis, moins d’une semaine avant le déroulement d’une rencontre celle-ci a été décalée. Le Bureau du Comité Directeur qui fixe désormais les rencontres, s’est rendu compte que le stade de Baduel avait été mis à la disposition du rugby pendant trois jours.

 

Nous nous posons quelques questions telles :

-          Pourquoi des quarts de finales la veille de Pâque ou le jour de Pâque pour les jeunes ?

-          Pourquoi la programmation des rencontres en retard immédiatement après ?

-          Pourquoi avoir permis la programmation de rencontres de rugby sur Baduel ?

-          Quel crédit les collectivités locales accordent aux dirigeants du football ?

 

Aux deux premières questions nous répondrons que, lorsque le Bureau du Comité Directeur de la Ligue a décidé de remplacer la commission des calendriers, c’était sûrement pour faire mieux qu’elle. Le but est loin d’être atteint. D’autant que nous savons tous qu’en fait une seule et même personne décide.

 

Quant à la programmation des quarts de finales, avec à la suite les rencontres en retard, elle aura pour effet que certains clubs déjà éliminés en coupe de Guyane et n’ayant pas rencontres en retard, resteront sans jouer pendant trois semaines.

 

Pour ce qui concerne la troisième question. Les dirigeants de la Ligue ont-ils les moyens et poids nécessaires pour s’opposer au déroulement du tournoi de rugby au stade de Baduel, le jour prévu pour les quarts de finales de la Coupe de Guyane de football. Malgré tout, si la programmation de la Ligue avait été faite à temps, les choses auraient pu être inversées. Les rencontres en retard auraient pu être jouées le 11, le stade de Baduel n’étant pas concerné par les ces rencontres. Celles de la coupe de Guyane la semaine d’après. Une autre question se pose. Depuis quand la Ligue a-t-elle été informée du déroulement à Baduel du tournoi de rugby. Soit qu’il s’agit d’un oubli d’un des partenaires (Mairie ou Ligue). Soit que la décision a été prise tardivement par la Mairie et que la Ligue a été incapable de défendre son sport.

 

Dans le cas d’un report inévitable du match de coupe de Guyane, pourquoi les membres du Bureau du Comité Directeur n’ont pas porté une plus grande attention au problème. Se sont-ils demandé dans quel état se trouverait la pelouse après trois jours de compétition. Les deux clubs en présence avaient-ils été mis dans les meilleures conditions pour disputer ce quart de finale (immédiatement après les fêtes de pâques). N’y avait-il pas la possibilité de faire jouer la rencontre le jeudi ?

 

Pour clôturer le chapitre, la Ligue a sorti une note rejetant toutes les demandes de report des clubs qui auraient toutes été jugées abusives par qui, nous n’en savons rien. Cette façon de botter en touche sans trop se fatiguer, est indécente. En effet avec une facilité déconcertante, la Ligue nous renvoie aux textes en vigueur. Elle a oublié un autre de ces textes qui permet à deux clubs qui le désirent, de faire reporter une rencontre, à la condition de le demander 15 jours avant. Comment bénéficier de ce délai quand les calendriers paraissent moins de 15 jours avant la rencontre ? Cette décision est venue après que Monsieur le Secrétaire Général de la Ligue nous ait déclaré téléphoniquement «  Ce n’est le Club du Sport Guyanais qui commande à la Ligue. Vous jouerez quand nous l’aurons décidé. »

 

Tous ces dysfonctionnements dans notre football, accompagnés d’un soupçon d’autoritarisme, peuvent mener sûrement au « chaos ». Cette situation à priori semble anodine pourtant, la méthode  a été utilisée dans d’autres contextes, pour la prise du pouvoir. Pourtant ceux qui organisent ce « chaos » ont déjà de fait ce pouvoir, tant l’incapacité des deux principaux dirigeants de la Ligue est pathétique.

 

Pour notre part, nous adresserons un courrier à Monsieur le Maire de Cayenne, pour l’informer de la discrimination dont les clubs de Cayenne font l’objet. En effet, le terrain de VIDAL qui était libre le 11 avril 2009, nous a été refusé parce que nous n’étions pas club de Rémire Montjoly, pendant que les clubs d’athlétisme de cette commune s’entraînent quotidiennement à Baduel.

 

A SUIVRE

 

 

 

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