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22 mars 2011 à 21:27

MOT DU PRESIDENT du 21 mars 2011

De la PATIENCE, une JUSTE APPRECIATION de la situation du moment, une bonne CONNAISSANCE DE LA NATURE HUMAINE, sont des éléments essentiels pour la conduite des affaires et la résolution de problèmes. Deux faits récents en ont été une parfaite illustration : la mise en place d’une Commission des Calendriers et la nomination d’un nouveau Sélectionneur.

Pour ce qui est de la Commission, je me souviens d’une période encore pas très lointaine, au cours de laquelle, cette mise en place semblait quasiment impossible, en raison, disait-on, d’un manque de candidatures. Pourtant, après les changements intervenus à la direction de la Ligue, de plus en plus de bonnes volontés recommencent à manifester leur désir de servir.

Quant à la nomination du nouveau sélectionneur, à contrario, j’ai eu l’impression de revivre un passé encore récent. Dans ce cas, il y a eu, à mon avis, une erreur dans l’appréciation de la situation. Il y a eu de la précipitation, ce qui n’est pas toujours indiqué, lors de la prise de certaines décisions. La patience est bonne conseillère et permet, d’apprécier la situation et d’approfondir sur la personnalité du ou des postulants. Il y a eu, peut être, une forme de pression interne, résultat d’une certaine volonté de la création d’un climat favorable à une mise en place rapide, pour favoriser « une prise en main » et établir « une chasse gardée ». Cette méthode a pourtant fait ses preuves en matière n’inefficacité. Ce type de nomination débouche souvent sur des situations conflictuelles. Dès le premier rassemblement des joueurs n’ont pas répondu à la convocation du nouveau Sélectionneur. Logiquement il devrait y avoir sanction mais au-delà, n’y aurait-il pas des questions à se poser ?

Je reviens à l’appréciation de la situation du moment, lors de cette nomination. Le premier obstacle était de trouver un cadre libre. Celui qui vient d’être nommé est encore à la tête d’une équipe qui, chaque semaine est confronté aux aléas de la compétition. Ce cadre n’a à plusieurs reprises pas su faire preuve de la maîtrise nécessaire, pour éviter les nombreux incidents qui lui ont valu tant de sanctions. Ce manque de maîtrise et ses conséquences, ne sont surement pas de nature à imposer le respect dû à un Sélectionneur.

La question est : « que fallait-il faire ? » Je persiste à croire qu’il n’y avait pas d’urgence. Le programme d’activité de la Sélection est, semble-t-il, peu étoffé pour cette fin de saison. Cette sélection aurait pu être prise en charge provisoirement par celui qui par essence, a droit de regard sur toutes les sélections et qui est rémunéré, entre autre pour cela. Ainsi, le prochain Sélectionneur aurait été nommé en toute quiétude, sans précipitation, à la fin de la saison. Cette façon de procéder aurait donné du temps au Comité Directeur et à son Président  pour rechercher l’oiseau rare. Pourquoi le Comité Directeur et son Président ? Parce que ceux sont eux les élus statutaires, eux qui sont donc les seuls responsables devant l’Assemblée Générale.  

 J’ose espérer que nos Dirigeants de Ligue ne verront pas dans ce mot un désir d’attaque, Je persiste à croire qu’ils sont conscients que notre avenir à tous est lié, donc ne fait qu’un. Mais aussi, je reste persuadé qu’avec le temps, ils sauront éviter les écueils prévisibles ou les pièges cachés.

A. JUDICK

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