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13 janvier 2014 à 20:19

MOT DU PRESIDENT GENERAL

 

 

En ce début d’année je commencerai par vous présenter mes vœux les meilleurs. J’ai beaucoup de respect pour cette tradition mais, je ne m’y attarderai pas plus longtemps.

Je dois avouer que le second motif de ce mot est en fait assez loin du premier. Depuis quelques semaines comme vous, j’ai été témoin d’un fait dans notre actualité sportive. Un fait qui m’a fortement interpellé. J’ai beaucoup réfléchi avant m’exprimer dessus. Je me suis interrogé sur la nécessité de le faire. En effet, pourquoi le devais-je, puisque ce fait qui me parait si important, quelque part scandaleux et insultants vis-à-vis le monde du football, ce fait l’est-il vraiment. En général cela se mesure aux réactions qu’il suscite. Elles ont à ce jour été peu nombreuses.

J’ai toutefois décidé de m’exprimer car, si le « silence » est l’expression d’une certaine maîtrise de soit, dans certains cas celle d’une certaine sagesse, il peut aussi être celle d’une forme de « lâcheté ». Nous nous faisons complices de ces comportements fortement tintés de malhonnêteté intellectuelle ou de malhonnêteté toute simple, ce qui est inconcevable mais aussi pitoyable.

Depuis des années, le Président de l’un de nos clubs, a une attitude incontestablement répréhensible. Elle est connue de tous. Certains en ont été témoins, d’autres en ont directement été victimes. Pourtant, une forme d’omerta, entoure ces actes.

Nous devons nous poser quelques questions telles : « doit-on se taire malgré la gravité de la situation se dire, cela ne nous regarde pas » « Doit t’on accepter la violence, qu’elle soit intellectuelle, verbale, ou physique, qu’elle soit implicite ou explicite » « Comment l’entourage proche d’un tel « personnage » accepte encore de l’aider à assouvir sa soif permanente de vengeance, soif qui se manifeste par une posture de contestataire systématique ».

Le dernier fait en date est édifiant. Notre « personnage » comme à l’accoutumée à l’issue d’une rencontre de « jeunes », s’en prend à l’arbitre de la partie. Ce fait par lui seul est inadmissible  de la part d’un Président de Commission de Ligue. L’affaire d’abord traîne en longueur. La commission de première instance en perd même son Président.

Les derniers courageux et irréductibles de cette commission, avec un retard anormal dont ils ne semblent pas coupables, se sont prononcés et ont décidé. Des décisions de ce genre semblent d’ordinaire normales, pourtant vu le contexte, les membres de cette commission peuvent en quelque part être considérés comme des héros. On est tenté de dire « ils ont osé » car tant d’affaire de ce genre concernant notre « personnage » sont restées par le passé sans aboutissement.

Notre « personnage » a du se sentir outragé par cette « arrogance » qui de plus allait le priver de cette tribune qu’est une assemblée générale. Dès lors, il ouvre sa boite à outils. Il en sort quelques uns de ses artifices dont il a le secret. Cela aboutit à une procédure accélérée comme dans les cas d’extrême urgence :

-           suppression du délai de convocation (ce qui parait-il serait possible),

 

-          modification de l’ordre du jour de la séance, pour passage en priorité de l’affaire,

 

-          rejet de la décision de première instance,

 

-           levée immédiate de la suspension,

 

-           reprise de fonction séance tenante sans attendre une quelconque notification officielle de décision,

 

-          48 heures après, intervention remarquée en assemblée générale, car là était le but de la manœuvre.

 

A-t-on imaginé une seule minute, la catastrophe que cette « privation de parole » de notre « personnage » aurait provoquée dans le fonctionnement du football guyanais, celui de la Ligue et sur l’avenir de notre football ?

 

Il n’y a pas très longtemps, les clubs avaient un « mal fou » à avoir le rendu des affaires traitées par cette même commission. Les procès-verbaux pouvaient attendre jusqu’à quatre mois avant d’être diffusés. Dans cette affaire l’ordre du jour est modifié en toute hâte, la sanction est immédiatement levée, elle est appliquée sans notification officielle. Si cela ne s’appelle pas un « ABUS DE POSITION », je défie quiconque de le qualifier autrement. Cette attitude devrait servir de jurisprudence. Dès lors toute personne passant devant cette commission serait fondée à exiger sur le champ la notification de décision et son application immédiate.

Tout cela est en quelque part « pathétique » et « puéril ». Cette commission à longueur de saison, au fil des affaires, s’érige en senseur des autres commissions de première instance de la Ligue. Pourtant elle vient de faire la preuve de son manque de respect pour d’une part l’éthique mais aussi, pour un membre du Comité Directeur.

Ce d’un manque de respect s’est matérialisé dans le dernier procès-verbal de cette commission. Il a été fait un « RAPPEL A L’ORDRE » à Monsieur le Secrétaire Général de la Ligue. Celui-ci aurait fait preuve semble-t-il d’une « insolence » inacceptable aux yeux de la commission. La faute inqualifiable du Secrétaire Général, a été de proposer un complément de dossier, en l’occurrence, une pièce non transmise par erreur. Pour mémoire, Monsieur le Secrétaire Général de la Ligue fait partie du Comité Directeur, seul organe élu par les clubs. Les membres des commissions sont nommés par ce Comité Directeur. Les commissions par essence, n’ont qu’une délégation de ce Comité Directeur.

Plus haut j’ai mentionné le terme « pathétique ». En effet si notre « personnage » avait du respect pour sa personne, il apprendrait à se contrôler près des terrains de football et surtout en présence de jeunes auxquels il est sensé donner l’exemple.

Pourquoi « puéril », parce que son comportement et son acharnement à récupérer son fauteuil le plus rapidement possible, fait penser à un enfant se battant pour garder le jouet que l’on a voulu lui prendre. A moins que cette attitude traduise un positionnement stratégique d’une importance capitale qui nous échappe.

Plus haut, j’ai mentionné les expressions « violence intellectuelle »  « intimidation ». Pour illustration, les « je n’ai rien vu » « je n’ai rien entendu » cités dans le compte rendu de cette affaire, font penser à l’attitude de témoins de faits mafieux, n’osant pas les dénoncer par crainte de représailles sur leur personne ou leurs proches. Nous espérons qu’il s’agit uniquement de manœuvre d’intimidation sans importance pour le devenir des clubs de ces Dirigeants.  

Devant une telle situation, quelle position adopter ? Répondre à ce qui peut être considéré comme une provocation ou, ignorer notre « personnage » en quelque part le traiter par une forme de « mépris ». La première réaction est celle qui souvent nous vient immédiatement à l’esprit. Mais, n’est-ce pas faire le jeu de l’autre ? La seconde est surement plus sage mais, elle engendre de la frustration chez le provocateur et conduit à une forme d’escalade. Il est vrai que cette escalade souvent se retourne contre son auteur. Au fil du temps, il devient lassant, perd du crédit et, demeure cet éternel insatisfait, contestataire.

Heureusement, il y a la réalité du terrain, au propre comme au figuré. Un club comme une Ligue, ont plus besoin, de structures, d’actions positives, que de polémiques permanentes et stériles.             

   

A.      JUDICK

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